Idéus assure les relations presse , les relations publiques et la notoriété du Plan Maroc Vert en France
L’agriculture au Maroc contribue à hauteur de 19% au PIB national avec 15% pour la production agricole et 4% pour l’agro-industrie. Le secteur emploie plus de 4 millions de ruraux et crée environ 100 000 emplois dans le domaine de l’agro-alimentaire.
L’agriculture est un secteur stratégique pour le développement économique et social du pays puisqu’il constitue une source de revenus pour 80% de la population rurale (14 millions de personnes) et permet d’assurer la sécurité alimentaire de 30 millions de marocains.
Pour optimiser son potentiel et faire de l’agriculture un véritable levier de croissance de l’économie nationale, le Maroc a adopté en 2008, une véritable stratégie de développement agricole, basée sur une approche globale et intégrée, le « Plan Maroc Vert ».
Ce plan initie une nouvelle dynamique d’engagement et d’actions tournées vers les acteurs et opérateurs du secteur. Il a pour objectif le développement d’une agriculture plurielle, ouverte sur les marchés extérieurs, territorialement diversifiée et surtout durable.
Enrichi d’une approche régionale (16 plans agricoles régionaux), ce plan a l’ambition d’assurer la relance de ce secteur clé de l’économie marocaine en assurant la sécurité alimentaire de la population, en développant l’emploi, en stabilisant les populations rurales, en protégeant les ressources naturelles des différentes régions, faisant ainsi de l’agriculture marocaine un secteur compétitif sur le marché national et international.
Le Plan Maroc vert repose sur deux piliers :
• Le PILIER I : axé sur le développement accéléré de l’agriculture moderne, localisée au niveau des zones irriguées et du Bour favorable
Ce pilier porte sur le développement d’une agriculture qui répond aux règles du marché et s’appuie sur les investissements privés dans l’objectif de développer les filières de production à haute valeur ajoutée (agrumes, olivier, fruits et légumes) et celles à haute productivité (lait, viandes rouges et blanches et les céréales en Bour favorable).
• Le PILIER II : axé sur l’agriculture traditionnelle et vivrière, localisée au niveau du Bour défavorable, les zones de montagne et les zones oasiennes.
Le deuxième pilier porte sur l’accompagnement solidaire de la petite agriculture, à travers l’amélioration des revenus des agriculteurs les plus précaires, particulièrement dans les zones enclavées.